samedi 15 mars 2014

Herboristerie vs Gouvernement

Extrait de:


http://www.forumfr.com/sujet415545-interdiction-d-utiliser-des-plantes-pour-se-soigner.html )

--->  http://www.plantesmedicinales.qc.ca/colloques/2004/conf_02.html

...«5.4 Situation des jardins-transformateurs
Actuellement la grande majorité des jardins-transformateurs sont dans l'incapacité de se conformer au règlement
Il n'existe pas à Santé Canada de codex sur la pharmacopoeia, comme il en existe un sur les aliments. Par l'obligation des dossiers de preuve, Santé Canada, fait supporter entièrement à l'industrie et à chaque entreprise son propre retard sur la connaissance des plantes médicinales.
  • surcharge d'obligations réglementaires vs capacité réelle de chaque entreprise de les mettre en œuvre (bpm /contrôle de la qualité, dossier de preuve/allégations);
  • manque de main-d'œuvre (et ressources financières) ou de capacité d'emprunt;
  • délais beaucoup trop courts vs capacité réelle des entreprises, disponibilité des ressources;
  • le règlement a fait hausser le seuil de rentabilité de chaque produit d'une façon dramatique;
  • non viabilité appréhendée (non-rentabilité des produits non-vedettes);
  • les BPF ne correspondent pas à la transformation artisanale d'un produit agricole.
La grande crainte des herboristes thérapeutes est la perte de la diversité des produits qui est essentielle à leur pratique ; que les jardins artisans n'aient pas d'autres choix que de laisser tomber les produits non-vedettes dans une recherche de rentabilité. La grande appréhension des herboristes jardiniers, c'est le choix à faire entre sacrifier leur mission et la qualité du produit pour assurer leur viabilité.
Dans l'immédiat, la situation
La plupart des propriétaires de jardins sont encore en état de choc. Selon la personnalité de chacun, les réactions ont été différentes. Certains se sont jetés à corps perdu dans la rédaction des dossiers de preuves, d'autres sont tombés en état de catalepsie. Leurs réflexions immédiates en ce moment sont assez affligeantes. Doivent-ils:
Fermer leurs portes ?
Faire du marché au noir ? Aucune de ces options n'est acceptable !
Devenir essentiellement des entrepreneurs ? Les herboristes souvent ne se considèrent pas comme des entrepreneurs, mais comme des herboristes.
Diminuer la variété de produits offerts (80 % - 20 %)
Doivent-ils devenir sous-traitants, laisser tomber la transformation ?
Doivent-ils se regrouper ? Comment ? Avec qui ?...»

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