...«La ministre Malavoy a indiqué qu'elle souhaitait réformer le cours d'histoire et d'éducation à la citoyenneté offert au primaire et au secondaire.
Cette décision a été prise, selon elle, en raison d'un constat fait par les professionnels du milieu et par la population que les jeunes ne connaissent pas leur histoire. Une pétition réclamant plus de cours d'histoire avait d'ailleurs été déposée devant l'Assemblée nationale il y a environ un an et demi.
«Ce que nous voulons, c'est qu'à la fin de leur parcours scolaire, les élèves du Québec comprennent le monde qui les entoure», a expliqué la ministre de l'Éducation, qui promet une démarche rigoureuse et très ouverte. «Loin de vouloir séparer les gens en camps, c'est plutôt une démarche pour essayer de rassembler les gens autour de ce qui fait consensus, a-t-elle précisé. Donc nous allons tout faire pour essayer d'unifier la démarche et ne pas diviser les gens.»
Pour qu'un cours d'histoire nationale du Québec contemporain puisse être ajouté à la formation collégiale commune, le ministère de l'Éducation supérieure devra apporter des modifications au Règlement sur le régime des études collégiales.
Le ministère de l'Éducation supérieure, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) donne également le mandat au Comité-conseil de la formation générale de lui proposer les objectifs et les standards de formation qui pourront être associés à ce nouveau cours. Les propositions sont attendues pour la fin de l'année.
«En ayant une culture générale riche et diversifiée, nous pourrons compter sur des jeunes citoyens informés et à l'esprit très critique, a assuré Pierre Duchesne. Des jeunes à même de comprendre leur milieu de vie, de connaître leur institution démocratique, mais aussi des jeunes qui s'empreignent de leur passé et qui auront une plus grande emprise sur notre avenir collectif.»...»
Aucun commentaire:
Publier un commentaire