dimanche 30 mars 2014
samedi 29 mars 2014
Cheveux longs ~ Histoire ~ Analyse ~ Forum
Extrait de : http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?f=78&t=20320&sid=0d75d7d133f2f76dd1c108c42d783cec&start=30
...«Et oui! Les femmes ont des cheveux généralement plus beaux que ceux des hommes, plus nombreux, qui poussent plus vite, une espérence de vie plus longue (3 ans chez les hommes, 4 à 7 ans chez les femmes).
Je pense donc que ce sont des raisons "naturelles" qui pousse les femmes a avoir les cheveux long et les hommes les cheveux courts.
Réponse...
C'est une façon essentialiste de voir les différences entre sexes qui relève du stéréotype d'opinion commune et non de l'histoire ou de la science.
D"abord, la longévité supérieure des femmes est récente, et directement liée au contrôle des naissances, à la limitation du nombre de grossesses et aux progrès de la médecine relative à la gynécologie/accouchement: il y a 150 ans, quand la majorité des femmes enchainaient une grossesse après une autre, un nombre important d'entre elles mourait des suites d'accouchement, et leur durée moyenne de vie était ainsi nettement inférieure à celle des hommes.
Et il n'y a aucune raison "naturelle" à ce que les hommes aient les cheveux courts, puisque dans la majorité des cultures traditionnelles, les plus "proches de la nature", les hommes portent justement les cheveux longs (presque toutes les tribus indiennes d'Amérique du Nord et du Sud par exemple).
Comme signalé plus haut, la possession d'une chevelure longue et abondante est considérée dans nombre de cultures comme signe de force, de jeunesse et de virilité (cf l'histoire de Samson et Dalila dans la Bible qui "castre" Samson en lui coupant les cheveux ).
A l'origine de cette association des cheveux longs et de la virilité, le fait que le système pileux des hommes (barbe, poils sur le corps) est plus développé que celui des femmes.
Les pratiques en vigueur dans les sociétés humaines sont essentiellement d'ordre culturel, et la nature n'y joue qu'un rôle assez faible, et d'ailleurs difficile à distinguer des facteurs culturels, puisque ceux ci peuvent modifier en retour notre physiologie, nos gènes etc.
Et non, les cheveux des femmes ne sont pas plus gros et ne poussent pas plus vite (vérifiez sur la notice wiki concernant les différences biologiques entre les sexes).
En fait, ce sont les hommes dont les cheveux sont plus gros que ceux des femmes. En réalité, les différences entre tailles, pousse et formes de cheveux (ronds ou ovales) sont essentiellement des différences ethniques, les plus gros cheveux étant les cheveux asiatiques, et les plus minces les cheveux africains:
http://www.centre-clauderer.com/cheveu/ ... niques.htm
Curieux comme de nos jours on n'insiste pas (plus) sur certaines différences ethniques purement physiques mais bien réelles, et comme au contraire on tient toujours à insister sur des différences entre les sexes-- qui sont parfois purement imaginaires...»
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Extrait de : http://www.centre-clauderer.com/cheveu/types_cheveux_ethniques.htm
...«
Xie QiupingQuelques Observations
Les premiers hommes sur terre avaient des cheveux crépus, puisqu'il a été prouvé qu'ils étaient originaires de la savane africaine (homo sapiens, il y a 200 000 ans). L'extrême frisure de leurs cheveux représentait, pour le cerveau, la meilleur protection contre les UV des climats équatoriaux. Dans les 150 000 ans qui ont suivi, au cours des migrations vers le nord, le cheveu a subi d'importantes mutations génétiques en terme de raidissement et d'allongement, pour pouvoir descendre jusqu'aux épaules et offrir une protection naturelle contre le froid. C'est du moins l'hypothèse soutenue par certains anthropologues.
Ces sont les Vietnamiens qui possèdent les calibres des cheveux les plus épais du monde. Les Scandinaves détiennent, eux, le record des cheveux les plus fins, les plus blonds et de la densité capillaire la plus fournie au cm2.
D'après le Guiness des Records, les cheveux les plus longs appartiennent aujourd'hui à Madame Xie Qiuping, une chinoise d'une cinquantaine d'années, avec une chevelure qui avoisine les 6 mètres*.
Selon une étude menée en 2010 par le Dr Y. Kamath de Princeton (New Jersey - USA), les Indiens du sous-continent indien sont pourvus des cheveux les plus beaux et les plus sains. Quatre critères d'évaluation ont été retenus pour établir cette distinction : densité totale de la chevelure, brillance naturelle, fluidité des cheveux, solidité de leur kératine.
Si vous avez l'impression que vos cheveux s'affinent ou repoussent mal, nous vous conseillons notre Diagnostic Clauderer Approfondi des Cheveux, avec analyse de leurs racines et de leur kératine. Cet examen peut être établi en direct, à Paris, ou par correspondance, en envoyant quelques cheveux.
*Source photo : Guinnesse World Records...»
Cheveux ~ Histoire ~ Musée exposition ~ Vidéo
Extrait de : http://www.slateafrique.com/95609/exposition-culture-traditions-symboles-cheveux-cheris-quai-branly-paris
...«De loin, d’assez loin, on aperçoit une perruque en apesanteur. Cheveux hirsutes, les légères mèches qui tombent comme un voile, flottent au vent, soufflées par un ventilateur.
Comme pour dire à ses hôtes, venez c’est par là: vous êtes en terre connue! Immersion dans l’univers du capillaire.
«Long, court, rasé, teinté, frisé, lissé, peigné, tressés, détachés, hirsute», on découvre le poil crânien dans tous ses états.
Dialogue des civilisations
Dans le prolongement des murs qui mènent au cœur de l’exposition, on est saisi d’étranges sentiments, mêlant curiosité et fascination.
Dans la première partie, le buste de Louis XVII (héritier de la couronne royale de France, à la mort de son père, le roi Louis XVI, en 1793) ou encore celui de Louis XI (qui a régné de 1461 à 1483) enfant portant une cuirasse à la romaine —taillée dans une finesse impressionnante— côtoient ceux d’un homme noir, d’un Chinois ou encore d’un Brésilien.
Les œuvres du sculpteur Charles Cordier sont une confrontation qui invite le visiteur à découvrir la grande diversité de coiffures qui caractérise chaque culture. Comme «au rendez-vous du donnez et du recevoir» tant chanté par l’un des pères de la négritude Léopold Sédar Senghor, toutes les races s’y mélangent et rivalisent de singularité.
Dans un parcours semblable à celui d’une vie, l’exposition commence par des frivolités et les insouciances des débuts, rythmées par les caprices et les désirs.
Les stars y vont de leur participation. Des portraits grandeur nature de Joséphine Baker, Isabelle Huppert, Jane Fonda, la chanteuse française Sylvie Vartan, ou encore l'actrice italienne Gina Lollobrigida (notamment célèbre grâce à la proéminence de sa poitrine) sont là pour rappeler l’importance de la coiffure dans le 7e art.
A côté d’elles, on découvre «l’innocence» des blondes, le «pragmatisme» des brunes face à la «fatalité incendiaire» des rousses, qui dans des tableaux stéréotypés, rivalisent de beauté.
Plus loin, Yves Le Fur, commissaire de l’exposition, mêle images et matières. Les deux entrent en résonnance. Une installation vidéo de 4 minutes revisite les coiffures à travers les âges: des plus anciennes aux plus sophistiquées.
Mais au-delà de la dimension superficielle, on découvre la sémiologie des cheveux. Parfois symbole de puissance, de résistance, de reconnaissance ethnique, de mutation sexuelle ou simplement de séduction.
Rites et symboles
Dans une photographie en noir et blanc, on rencontre le peintre Pablo Picasso, qui avait fait vœu de ne plus se couper les cheveux jusquà ce que la France fût libérée.
Il fait face aux clichés de l’artiste-photographe Samuel Fosso. Sur plusieurs tableaux African Spirits, rend hommage à des personnages marquants des indépendances africaines et du mouvement des droits civiques américains, où l'ont peut reconnaître Senghor, Césaire, Mohamed Ali, Miles Davis, Martin Luther King, Hailé Sélassié, Malcom X, Nelson Mandela.
Grâce à la coiffure, Samuel Fosso se métamorphose et change à chaque fois d’identité. Le voyage continue.
Sur un autre thème, on découvre la réalité du cheveu propre à chaque groupe de la société.
Dans les sociétés africaines, la coiffure était avant tout une marque qui permettait de distinguer l’individu dans un groupe social.
Sous les flashes de Maurice Teissonnière, une jeune femme malgache est immortalisée. Les cheveux en bataille symbolisent son veuvage, une période pendant laquelle elle ne devra ni se peigner, ni se couper les cheveux, afin de repousser les éventuelles avances des hommes.
Dans un registre plus gai, on note sur plusieurs portraits l’évolution des coiffes africaines, grâce notamment à la texture de leurs cheveux, qui leur permet de modifier et de sculpter leur tête au gré des us et coutumes.
Egalement sujet universel de coquetterie, Louise Viltorin, écrit à ce propos dans un article portant sur la chevelure:
«Les cheveux de femmes font rêver les navigateurs, les poètes, les amoureux et les aventuriers. Les cheveux dénoués donnent au visage une expression éperdue et touchante. Un charme sauvage. Les femmes, de part leur chevelure, imposent au cœur des hommes une nostalgie fébrile.»
On voyage. On papillonne d’une époque à une autre. De l’univers scintillant de la civilisation occidentale, on vogue vers la singularité de la culture africaine. Brusquement, on est comme tiré d’un merveilleux rêve. La réalité reprend le dessus sur le court des choses.
Transition entre le vivant et l'au-delà
Au fur et à mesure que l’on s’engouffre dans cet univers, les lumières s’affaissent. Dans la pénombre, d’étranges sentiments de peur nous animent. Des têtes réduites des tribus Jivaro, des masques cimiers africains en cuir humain, des scalps du Pérou, dominent la salle.
Des sculptures qui donnent froid dans le dos. Certainement, une manière pour Yves le Fur, le commissaire de l'exposition qui court jusqu'ua 14 juillet 2013, de rappeler au visiteur le côté clair-obscur de la vie.
Comme toute chose «la vie biologique des cheveux est réduite à leur perte». Soit acceptée ou contrainte, «la perte des cheveux par la vieillesse et la maladie atteint profondément l’image et le souci de soi. Tandis que la contrainte sociale s’en prend aux cheveux et le plus souvent à celui des femmes, nattes coupées de femmes adultères, en passant par celles dérobées par les fétichistes», souligne les explications accrochées aux murs.
La vague de tonsure de femmes supposées avoir eu des relations avec l’ennemi qui a traversé les conflits d’Europe des années 1933 à 1945, n’échappe pas au regard du commissaire de l’exposition.
A travers un film documentaire dont les images sont pour le moins horripilantes, Yves Le Fur rappelle cette page sombre de l’histoire. Les clichés de Nobuyoshi Araki, de Robert Capa et ceux de Françoise Huguier annoncent également la couleur.
Sans entrer dans les détails, le nu d’une femme de type asiatique étendue sur une baignoire, le sexe recouvert de ses cheveux, renvoie avec force à cette image de perte. L’aventure s’arrête sur des notes mélancoliques.
A deux pas de là, on renoue avec le «mysticisme africain». Le ton est donné avec la coiffe d’un chef fang(ethnie du Gabon) datant d'avant 1899.
«Ces ornements puissants au charme magique» sont savamment exposés pour évoquer le souvenir ou la puissance d’une tribu ou d’un peuple, qui pratiquaient autrefois la prise de trophées ou la chasse aux têtes.
Des objets parfois modestes ou spectaculaires ornés de poils envoûtent le visiteur. Et jouent sur deux tableaux: entre «présence vivante et dépouille, disparition et survivance, frivolité et mort», comme nous le rappelle cet écriteau.
La fin du parcours laisse un peu perplexe. Mais certainement, le plus regrettable est qu'on n'ait pas vécu cette aventure en terre africaine, où le cheveu, autour de mythes et légendes, est sacralisé.
Lala Ndiaye...»
...«De loin, d’assez loin, on aperçoit une perruque en apesanteur. Cheveux hirsutes, les légères mèches qui tombent comme un voile, flottent au vent, soufflées par un ventilateur.
Comme pour dire à ses hôtes, venez c’est par là: vous êtes en terre connue! Immersion dans l’univers du capillaire.
«Long, court, rasé, teinté, frisé, lissé, peigné, tressés, détachés, hirsute», on découvre le poil crânien dans tous ses états.
Dialogue des civilisations
Dans le prolongement des murs qui mènent au cœur de l’exposition, on est saisi d’étranges sentiments, mêlant curiosité et fascination.
Dans la première partie, le buste de Louis XVII (héritier de la couronne royale de France, à la mort de son père, le roi Louis XVI, en 1793) ou encore celui de Louis XI (qui a régné de 1461 à 1483) enfant portant une cuirasse à la romaine —taillée dans une finesse impressionnante— côtoient ceux d’un homme noir, d’un Chinois ou encore d’un Brésilien.
Les œuvres du sculpteur Charles Cordier sont une confrontation qui invite le visiteur à découvrir la grande diversité de coiffures qui caractérise chaque culture. Comme «au rendez-vous du donnez et du recevoir» tant chanté par l’un des pères de la négritude Léopold Sédar Senghor, toutes les races s’y mélangent et rivalisent de singularité.
Dans un parcours semblable à celui d’une vie, l’exposition commence par des frivolités et les insouciances des débuts, rythmées par les caprices et les désirs.
Les stars y vont de leur participation. Des portraits grandeur nature de Joséphine Baker, Isabelle Huppert, Jane Fonda, la chanteuse française Sylvie Vartan, ou encore l'actrice italienne Gina Lollobrigida (notamment célèbre grâce à la proéminence de sa poitrine) sont là pour rappeler l’importance de la coiffure dans le 7e art.
A côté d’elles, on découvre «l’innocence» des blondes, le «pragmatisme» des brunes face à la «fatalité incendiaire» des rousses, qui dans des tableaux stéréotypés, rivalisent de beauté.
Plus loin, Yves Le Fur, commissaire de l’exposition, mêle images et matières. Les deux entrent en résonnance. Une installation vidéo de 4 minutes revisite les coiffures à travers les âges: des plus anciennes aux plus sophistiquées.
Mais au-delà de la dimension superficielle, on découvre la sémiologie des cheveux. Parfois symbole de puissance, de résistance, de reconnaissance ethnique, de mutation sexuelle ou simplement de séduction.
Rites et symboles
Dans une photographie en noir et blanc, on rencontre le peintre Pablo Picasso, qui avait fait vœu de ne plus se couper les cheveux jusquà ce que la France fût libérée.
Il fait face aux clichés de l’artiste-photographe Samuel Fosso. Sur plusieurs tableaux African Spirits, rend hommage à des personnages marquants des indépendances africaines et du mouvement des droits civiques américains, où l'ont peut reconnaître Senghor, Césaire, Mohamed Ali, Miles Davis, Martin Luther King, Hailé Sélassié, Malcom X, Nelson Mandela.
Grâce à la coiffure, Samuel Fosso se métamorphose et change à chaque fois d’identité. Le voyage continue.
Sur un autre thème, on découvre la réalité du cheveu propre à chaque groupe de la société.
Dans les sociétés africaines, la coiffure était avant tout une marque qui permettait de distinguer l’individu dans un groupe social.
Sous les flashes de Maurice Teissonnière, une jeune femme malgache est immortalisée. Les cheveux en bataille symbolisent son veuvage, une période pendant laquelle elle ne devra ni se peigner, ni se couper les cheveux, afin de repousser les éventuelles avances des hommes.
Dans un registre plus gai, on note sur plusieurs portraits l’évolution des coiffes africaines, grâce notamment à la texture de leurs cheveux, qui leur permet de modifier et de sculpter leur tête au gré des us et coutumes.
Egalement sujet universel de coquetterie, Louise Viltorin, écrit à ce propos dans un article portant sur la chevelure:
«Les cheveux de femmes font rêver les navigateurs, les poètes, les amoureux et les aventuriers. Les cheveux dénoués donnent au visage une expression éperdue et touchante. Un charme sauvage. Les femmes, de part leur chevelure, imposent au cœur des hommes une nostalgie fébrile.»
On voyage. On papillonne d’une époque à une autre. De l’univers scintillant de la civilisation occidentale, on vogue vers la singularité de la culture africaine. Brusquement, on est comme tiré d’un merveilleux rêve. La réalité reprend le dessus sur le court des choses.
Transition entre le vivant et l'au-delà
Au fur et à mesure que l’on s’engouffre dans cet univers, les lumières s’affaissent. Dans la pénombre, d’étranges sentiments de peur nous animent. Des têtes réduites des tribus Jivaro, des masques cimiers africains en cuir humain, des scalps du Pérou, dominent la salle.
Des sculptures qui donnent froid dans le dos. Certainement, une manière pour Yves le Fur, le commissaire de l'exposition qui court jusqu'ua 14 juillet 2013, de rappeler au visiteur le côté clair-obscur de la vie.
Comme toute chose «la vie biologique des cheveux est réduite à leur perte». Soit acceptée ou contrainte, «la perte des cheveux par la vieillesse et la maladie atteint profondément l’image et le souci de soi. Tandis que la contrainte sociale s’en prend aux cheveux et le plus souvent à celui des femmes, nattes coupées de femmes adultères, en passant par celles dérobées par les fétichistes», souligne les explications accrochées aux murs.
La vague de tonsure de femmes supposées avoir eu des relations avec l’ennemi qui a traversé les conflits d’Europe des années 1933 à 1945, n’échappe pas au regard du commissaire de l’exposition.
A travers un film documentaire dont les images sont pour le moins horripilantes, Yves Le Fur rappelle cette page sombre de l’histoire. Les clichés de Nobuyoshi Araki, de Robert Capa et ceux de Françoise Huguier annoncent également la couleur.
Sans entrer dans les détails, le nu d’une femme de type asiatique étendue sur une baignoire, le sexe recouvert de ses cheveux, renvoie avec force à cette image de perte. L’aventure s’arrête sur des notes mélancoliques.
A deux pas de là, on renoue avec le «mysticisme africain». Le ton est donné avec la coiffe d’un chef fang(ethnie du Gabon) datant d'avant 1899.
«Ces ornements puissants au charme magique» sont savamment exposés pour évoquer le souvenir ou la puissance d’une tribu ou d’un peuple, qui pratiquaient autrefois la prise de trophées ou la chasse aux têtes.
Des objets parfois modestes ou spectaculaires ornés de poils envoûtent le visiteur. Et jouent sur deux tableaux: entre «présence vivante et dépouille, disparition et survivance, frivolité et mort», comme nous le rappelle cet écriteau.
La fin du parcours laisse un peu perplexe. Mais certainement, le plus regrettable est qu'on n'ait pas vécu cette aventure en terre africaine, où le cheveu, autour de mythes et légendes, est sacralisé.
Lala Ndiaye...»
Cheveux Longs ~ Histoire ~ MamiWata
Extrait de : http://www.mamiwata.net/index.php?page=les-cheveux-un-symbole-sacre-de-force-et-de-seduction
«Les cheveux, un symbole sacré de force et de séduction
Les cheveux, un symbole sacré de force et de séduction
La chevelure occupe une place centrale dans la culture africaine à travers les âges, comme en témoignent les masques et les peintures rupestres du Sahara datant de 5000 ans avant notre ère.
Elle est à la fois symbole de force procréatrice, d’esthétique et de fertilité chez la femme.
Chez l’homme la coiffure est signe de sagesse et de virilité. Dans l’Afrique d’autrefois, le style de coiffure avait pour but de véhiculer un message.
Son élaboration était confiée à de véritables artistes de l’éphémère et le degré de sophistication qui résultait de leur ouvrage indiquait le rang social, le statut auquel appartient celui qui le porte.
Cheveux profanes, cheveux sacrés.
Têtes rondes
Tout en étant signe de vitalité et de séduction, les cheveux n’inspirent pas moins la force spirituelle.
Ainsi, étant la partie la plus élevée du corps humain, la chevelure avait pour but d’envoyer un message au divin et de servir de porte d’entrée des esprits dans l’âme.
Chez les Yoroubas et autres peuples le long de la côte ouest atlantique, les cheveux sont avec les ongles les seules reliques que l’on conserve d’un défunt. Les veuves portent les cheveux défaits pendant toute la durée des funérailles.
Illustration : Têtes rondes (Tassili N'Ajjer)
A la fin de cette période, en offrande suprême et en signe de rupture de l’alliance qui l’unissait au défunt, les cheveux de la veuve sont rasés.
Par ailleurs, dans la culture africaine, l’instant d’une coiffure de la fille par la mère, la tante, la sœur ou la grand-mère est un véritable moment de communion et de transmission des secrets de la féminité et de la maternité...»
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Extrait de: http://www.mamiwata.net/index.php?page=les-cheveux-lisses-histoire-d-une-dictature
«Les cheveux lisses : histoire d’une dictature
Les cheveux lisses : histoire d’une dictature
Une petite fille noire joue à la marelle sur une cours de récré.
Quelques petits camarades s’approchent subrepticement et, sans même demander sa permission, se mettent à lui tâter les cheveux comme s’il s’agissait d’une curiosité exotique.
Au cours de ces dernières décennies, les cheveux crépus ont subi un véritable défi de part et d’autre.
Les lobbies de l’industrie cosmétique et autres partisans de l’uniformisation ont fait du frisotis un mal à éradiquer à tout prix.
Il en résulte un tissu de stéréotypes et de préjugés de tout genre. Il arrive même que des amis (qui ne sont pourtant pas plus bêtes que d’autres) assouvissent les pulsions qui les démangent en plongeant leurs mains dans votre tête en répétant : « on dirait de la laine de mouton »
Ainsi confronté à la difficulté de rester soi et de vivre le dos contre le mur, livrant bataille à toute sorte de critique et de dérision, nombreux sont celles et ceux qui font le choix de fondre, de se conformer aux normes fixées par une société allergique à la différence.
Désormais, pour s’estimer beau ou belle, il faut être passé par le lissage thermique ou chimique. Changer de caractéristiques physiques est devenu la rançon de l’ascension sociale car s’il faut en croire des témoignages, pour certains employeurs, les cheveux crépus ne feraient pas assez propres ou du moins, pas assez professionnels.
Naomi Campbell alopécie
Lorsque par un effort surhumain, certaines femmes tentent de garder leurs cheveux naturels, les médias sont là pour les rappeler à l’ordre, pour leur matraquer la vera icona moderne, la beauté canonique, la madone aux cheveux lisses et soyeux.
Et tant pis pour celles qui ne s’y reconnaissent pas.
Ce qu’il conviendrait d’appeler ici le « complexe des cheveux crépus » a amené un grand nombre de personnes à s’interdire de se regarder et de s’accepter comme elles sont véritablement.
Shakespeare pensait que la vie est un vaste théâtre où chacun joue son rôle puis s'en va. Or, quand on y regarde de près, la vie de ces personnes ressemble plutôt un vaste carnaval où chacun essaie de jouer le rôle de l’autre puis s’obstine...»
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«Une histoire de cheveux : germes de l’aliénation
Une histoire de cheveux : germes de l’aliénation
Le commerce triangulaire a lourdement contribué à la perte de l’identité de l’Homme noir. Ainsi, le long de ces quatre siècles de captivité et de servitude, à force de s’entendre répéter que la « malédiction de Cham » le poursuivait, lui et tous les aïeux dont il était la progéniture, le Noir a fini par intérioriser cette vérité biblique, la vérité tout court. Sa vérité.
En route pour les Nouveaux Mondes, les captifs se faisaient tondre le crâne sur la grève avant l’embarquement. Cet acte déshumanisant dont le but était de rompre tout lien entre le captif et sa terre maternelle pousserait plus d’un au suicide. On peut dire qu’en réalité, son identité, le Noir l’a perdu en même temps que sa liberté ; le temps et l’environnement feront le reste.
Ainsi déraciné et transplanté, pour continuer à exister, l’Homme noir moderne a dû s’adapter, s’intégrer, dans un souci de fondre dans la masse et de se faire une place au soleil, quelque soi le prix à payer.
Madame Walker défrisage
Et qu’importe si la rançon du bonheur c’est le déni de soi ! Les mêmes chaînes qui, autrefois servaient à embrigadaient son corps, entraveront désormais son âme, son esprit.
Le carcan, jadis infligé par le maître, deviendra une mode qu’il s’impose dorénavant en fashion-victim consentant pour être dans le vent.
La nuit, parfois, il rêve tout bas d’une autre vie dans laquelle il aurait les traits autres que ce teint trop brûlé, cette bouche trop lippue, ce nez trop épaté et ces cheveux trop crépus dont la nature l’avait injustement affublés.
Illustration : Madame Walker
Au début du 20e siècle une jeune femme d’affaire africaine-américaine Sarah Breedlove alias Madame Walker (voir photo ci-dessus) a entendu ces suppliques et pris le défi de dompter les cheveux rebelles.
Produit Madame Walker
En 1905, elle a mis au point tout une gamme de produits capillaires pour cheveux crépus (voir ci-dessous) et lance la mode du lisse dans la communauté noire-américaine grâce à ses campagnes de publicités dans les journaux et à des techniques de marketing agressives.
Cette révolution lui vaudra une place de choix dans le Livre Guinness des Records et la propulsera entre autre au rang de première femme africaine-américaine millionnaire.
On raconte même que ces pommades-miracle avaient la vertu de faire pousser les cheveux de plusieurs centimètres en une nuit.
Toutefois, l’histoire ne précise pas si les clients de Madame Walker sont devenus plus beaux, plus intégrés et plus acceptés dans l’Amérique du début du 20e siècle.
Bakerfix
La réputation de Madame Walker s’est répandue comme une traînée de soude – que dis-je – de poudre, au quatre coins du monde, notamment en Europe, grâce à la danseuse au paréo de bananes et aux cheveux plaqués.
Erigée en canon de la beauté noire dans le Paris d’après-guerre,Joséphine Baker lancera même à ses heures perdues, une pommade plaquante pour cheveux défrisés, le Bakerfix (voir ci-contre)...»
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...«Histoire
Plus qu'une simple parure, les cheveux occupent une place centrale dans la culture africaine. Sculptés selon diverses coiffures, ils sont l'expression de moments clés de la vie : ainsi, mariage, décés, naissance s'accompagnent d'une coiffure spécifique.
Au fil des siècles, l'art de la coiffure s'est développé, sophistiqué dans toute l'Afrique tout en restant gorgé de symboles.
La stigmatisation des cheveux crépus et l'uniformisation de la société ont contribué à la perte d'une partie de ce patrimoine.
Depuis quelques décennies, on assiste à une revalorasation du cheveu crépu dans tout sa diversité.
Découvrez le cheveu crépu au fil de l'Histoire...»
Les cheveux longs ~ Histoire ~ Wikipédia
Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cheveux_longs
...«Cheveux longs
Autoportait de Dante Gabriel Rossetti
Les cheveux longs est une coiffure adoptée par les femmes et les hommes de tous temps mais dont la popularité et la signification sociale change selon les cultures et les époques. Dans certaines cultures occidentales, une femme dont les cheveux arrivent dans le cou, par exemple, peut être considérée comme n’ayant pas les cheveux longs alors qu’un homme avec la même longueur de cheveux sera perçu comme ayant de longs cheveux. La longueur des cheveux joue un rôle social de signe d’intégration ou de rébellion face aux normes.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
1.1 Le cas des hommes
1.2 Le cas des femmes
2 En Europe
3 Dans les pays islamiques
4 En Afrique
5 En Amérique
5.1 Chez les amérindiens
5.2 Afro-américains
6 En Asie
7 Le sacrifice de la chevelure
8 Bibliographie
9 Références
Histoire[modifier | modifier le code]
La taille des cheveux est à l'origine de règles, d'interdits ou de contraintes, religieuses ou sociales, qui diffèrent selon les cultures et les époques mais aussi selon les sexes.
Le cas des hommes[modifier | modifier le code]
Dans le monde méditerranéen antique, les coutumes concernant les coiffures masculines étaient diverses1.
L'Ancien Testament ne réprouve pas les cheveux longs; les Nazarites faisaient vœu de ne pas couper leur chevelure, Samson en était un exemple et il était dit que sa force dépendait de la longueur de ses cheveux2.
Les soldats grecs et troyens portaient les cheveux longs à la bataille (leurs héros mythologiques, Zeus, Poséidon, portaient les cheveux longs) mais les grecs adoptèrent la coupe courte à partir du vie siècle av. J.-C.3.
À Rome, avant le début de l’ère chrétienne, le cheveu court était la norme pour les hommes. Et quand Jules César conquit la Gaule, dont les habitants portaient les cheveux longs, il ordonna qu’ils se coupent les cheveux. Dans un passage du Nouveau Testament (Corinthien), Paul de Tarse considère comme honteux les cheveux longs pour un homme alors qu’ils sont encouragés pour les femmes1.
En dehors des structures religieuses, les cheveux longs marquent souvent un mode de vie en marge de ce qui est la norme culturelle dominante. Par exemple, le port des cheveux longs est parfois perçu par les tenants de la culture dominante comme un identifiant d'une culture subordonnée, comme c'était le cas des Irlandais Gaëliques sous domination anglaise ou des Maures demeurés en Espagne après la Reconquista4. Dans les années 1960, les cheveux longs étaient le symbole de la génération hippie en rébellion contre les normes culturelles.
Il existe cependant des exceptions à cette tendance générale qui fait du cheveu court une norme pour les hommes. Les Sikhs, par exemple, exigent de leurs membres masculins qu’ils ne coupent pas leurs cheveux, même s’ils les portent cachés sous un turban.
Le cas des femmes[modifier | modifier le code]
Portrait d'une femme aux cheveux longs
La situation est inversée pour les femmes. Les longs cheveux sont un signe de féminité dans la plupart des cultures de tous temps, et leur mode de coiffure peut être un signe du statut matrimonial de la femme. À Rome, les cheveux attachés par des bandelettes étaient un signe distinctif des matrones5, et dans le monde méditerranéen sous la domination romaine, si les coiffures étaient diverses selon les régions, les femmes mariées couvraient généralement leurs cheveux en ville par un voile ou leur manteau. Le christianisme fut la première des religions à en faire une préconisation religieuse1.
Les féministes et les mouvements de libération de la femme ont longtemps débattu de la question de savoir si une longue chevelure était un signe « irréfutable de féminité » ou s’il s’agissait d’un stéréotype. L'une d'elles, Susan Brownmiller, dans un livre traitant de la féminité parle d'une sexualisation des parties non sexuelles du corps de la femme, dont les cheveux : « L'acte de relâcher sa longue chevelure auparavant attachée est souvent interprété comme (…) un relâchement des inhibitions, un signal de disponibilité sexuelle » 6.
Frigga Haug, professeur de sociologie à l'université d'Hamburg, dans son ouvrage Female sexualization7 évoque les cheveux de la femme perçus comme un symbole de sa sexualité : « Les cheveux ont d'une certaine manière toujours été associés à la sexualité; des allusions et des suppositions sont faites quant à des qualités cachées que les cheveux des femmes révèleraient. Les cheveux peuvent être provocateurs, ils sont perçus comme transmettant une information ». Le zoologiste Desmond Morris compare le jeu d'une femme avec ses cheveux, alors qu'elle parle à un homme, à un geste de parade nuptiale8.
En Europe[modifier | modifier le code]
Jusqu’au Moyen Âge, les cheveux courts indiquaient la servitude et la paysannerie et les cheveux longs étaient associés à des cultures comme celles des Goths. Les cultures non germaniques percevaient ces « hommes aux longs cheveux » comme des barbares9.
Dreadlocks
Les français et les anglais portaient cependant les cheveux longs pendant les xie et xiie siècles. Les chevaliers et les rois coupaient parfois leurs cheveux courts en signe de pénitence ou de deuil et la chevelure d’un page était plus courte que celle d’un chevalier. Les femmes mariées qui laissaient les cheveux tomber librement sur leurs épaules étaient mal vues, car cela était réservé aux femmes non mariées. Au moment du deuil, elles étaient cependant autorisées à libérer leur chevelure en signe de détresse.
En Angleterre, pendant la guerre de 1642 à 1651, la taille des cheveux était un élément de la dispute entre cavaliers et puritains (Roundheads). Les premiers portaient les cheveux longs et étaient moins religieux, les seconds avaient généralement les cheveux courts10
Les poètes de la Beat generation des années 1950 portaient les cheveux relativement longs, comme le faisaient certains membres de la culture gay mais cette coupe n’était pas encore populaire. Il fallut attendre les années 1960, avec les Beatles, qui lancèrent une mode de cheveux plus longs. Les cheveux longs devinrent un symbole de la contreculture. Cette mode s’étendit à plusieurs pays occidentaux et jusqu’à l'Afrique du Sud et l'Australie11.
Les coiffures de cheveux longs plus spécifiques, comme les dreadlocks, ont été intégrées comme des symboles de la contreculture ou de modes de vie alternatifs depuis lors12. Dans les années 1970, la popularité du reggae, et en particulier celle de Bob Marley, contribua à diffuser la mode des dreadlocks dans le monde.
Dans les pays islamiques[modifier | modifier le code]
Selon plusieurs hadith, le prophète de l'islam Mahomet aurait eu des cheveux modérément longs, juste au-dessus des épaules. Ibn Abbas, par exemple, rapporte que Mahomet laissait ses cheveux pousser parce que c’était la coiffure couramment portée par les gens du livre par opposition aux « infidèles », qui arboraient des coiffures en dégradé.
Mais culturellement, pour certains musulmans, la nécessité de distinguer clairement les sexes les conduit à s’opposer aux longs cheveux pour les hommes et à exiger de longs cheveux pour les femmes13.
Dans un passé plus lointain, les bédouins musulmans portaient les cheveux longs14. La Sunna permet à l'homme musulman de porter les cheveux longs, à condition qu'il ne dépassent pas l'épaule, et ceci dans l'intention d'imiter le prophète.
Deux jeunes femmes Sango en Afrique
Il est également important de souligner que dans la culture arabe, principalement en Arabie Saoudite et dans les émirats , les hommes se laissent pousser les cheveux jusqu'aux épaules, bien qu'ils soient couverts.
En Afrique[modifier | modifier le code]
Dans les cultures africaines, les longs cheveux pour les femmes ont toujours été un signe de santé, de force et de fécondité. Les femmes trop jeunes pour le mariage le signalaient souvent en coupant une partie de leurs cheveux. Il existe cependant des tribus où les femmes portent les cheveux courts15 comme les Masaï ou les Samburu16. En Afrique, chez une grande majorité des peuples, les hommes portaient les cheveux longs, le plus souvent arrangé en tresses, ou en locks. Aujourd'hui en général les hommes ont le crâne rasé, mais d'autres continuent de porter les cheveux longs, tressés ou sous d'autres formes.
En Amérique[modifier | modifier le code]
Chez les amérindiens[modifier | modifier le code]
Les hommes Amérindiens portaient les cheveux longs bien avant l’arrivée des colons européens. Dans les légendes cherokees, un bel homme était fréquemment décrit comme ayant des « cheveux qui tombaient au sol »17.
Afro-américains[modifier | modifier le code]
Coiffure afro
Pendant le mouvement des droits civiques des années 1950 et 1960, certains afro-américains comme Malcolm X conseillaient le port des coupes afros ou des dreadlocks dans le but d’exprimer leur liberté et le retour aux racines africaines18. Plus récemment, des universitaires ont montré qu’il existait encore une pression sociale dans le sens de longs cheveux lisses et lustrés pour les femmes. Amelia Jones note par exemple que les poupées Barbie noires portent les cheveux ainsi19.
En Asie[modifier | modifier le code]
De manière générale, les cultures asiatiques perçoivent les cheveux longs comme des signes de jeunesse et de féminité. Les longs cheveux sont souvent cachés dans des turbans ou attachés en public, parce que les cheveux sont associés à la vie privée et à la sexualité20.
Au xviie siècle, les chinois adoptaient parfois les cheveux longs sous la forme d’une queue de cheval. Ceci dura jusqu’au xixe siècle, époque où les chinois commencèrent à émigrer aux États-Unis.
Dans l’Asie du Sud-Est, et en Indonésie, les longs cheveux étaient appréciés jusqu’au xviie siècle, époque où les influences de l'islam et du christianisme apportèrent la tendance des cheveux courts pour les hommes.
Le sacrifice de la chevelure[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : tonte des cheveux et femmes tondues.
L'acte de couper les cheveux, dans un contexte où les cheveux longs sont valorisés, a une charge symbolique. La plupart des études sur les rêves et plusieurs essais sur la psychanalyse freudienne parlent même de l'acte de couper courts les cheveux comme équivalent à une castration21.
Ce sacrifice peut être volontaire comme symbole de deuil ou dans un contexte religieux : les moines bouddhistes se rasent la tête en signe d’humilité22. Dans la Grèce antique, une coutume répandue voulait que les jeunes filles coupent leurs cheveux longs en offrande à Artémis le jour de leur mariage23.
La tonsure de Childéric III
Il peut être imposé, dans un but de stigmatisation ou d'humiliation.
Pendant la Guerre de Vendée et la Chouannerie, les Vendéens et les Chouans avaient pour habitude de tondre les prisonniers républicains. Ceux-ci étaient ensuite libérés après avoir prêté le serment de ne plus se battre contre les royalistes, ils pouvaient ainsi être reconnus s'ils trahissaient leur serment.
Les cas les plus connus de femmes tondues de force concernent celles accusées à la Libération d'avoir entretenu des liaisons avec des soldats ennemis, mais le châtiment de tonte de la chevelure d'une femme est ancien et présent dans plusieurs cultures : on en trouve des exemples dans la Bible24, en Germanie antique, chez les Wisigoths, dans un capitulaire carolingien de 80525 et il était déjà utilisé au Moyen Âge contre les femmes adultères26. Bien qu'il ait différentes significations selon le contexte d'application, ce châtiment a une connotation sexuelle marquée, et vise à faire honte à la coupable ainsi punie27. Symboliquement, outre l'humiliation, la violence faite aux femmes au niveau du pouvoir séducteur de leur chevelure correspondrait à une réappropriation de leur personne par la communauté nationale, en leur infligeant une marque publique en même temps qu'une forme de purification. La tonte est ressentie comme d'autant plus punitive à une époque où le paraître prend plus d'importance28 ; symboliquement, elle frappe également là par où la tondue a fauté, par son pouvoir de séduction29. Enfin, la tonte est un châtiment visible plusieurs mois...»
dimanche 23 mars 2014
Un Québec qui prend soin de son monde: notre engagement
J'suis d'accord, et je me demande pourquoi, je n'ai pas eu de réponse dans ma ville de Sorel? En m'adressant directement à Mme Zakaïb sinon que ça concerne la municipalité? Je demande un lieu gratuit pour les jeunes de Sorel dans le centre ville de Sorel pour les enfants âgés de 5 ans et plus... La maison des jeunes pour les jeunes de 12 ans et + est située à l'entrée de l'autoroute sur Patriote, loin du centre ville, et les jeunes de 11 ans et moins n'ont aucun local... Merci de votre collaboration :) Patricia Marais, Sorel .
Psychologie ~ Guerre ~ Histoire
Extrait de: http://www.atelier-philosophie.org/photo.htm
- - - - - - -
Extrait de : http://www.atelier-philosophie.org/presentation.htm
«De la philosophie comme atelier
1.
Il y a eu le platonisme, le christianisme, les Lumières, le libéralisme universaliste, le marxisme, les socialismes...
Les grandes philosophies de l´Occident avaient pour fonction de légitimer les discours et d´orienter l´action, de prescrire des manières de vivre. À l´âge moderne elles ont fondé l´idée de « progrès » et ses promesses d´émancipation (affranchissement de la pauvreté, de l´intolérance, de l´ignorance, de l´asservissement... ).
Au tournant du millénaire, deux cents ans après les Lumières, les humains n´y croient plus. Emportés dans l´essor sans pareil du développement techno-scientifique, sous l´hégémonie du capitalisme libéral, de ses démocraties médiatiques et sa compétition économique et militaire mondiale.
2.
Confronté à la performance prodigieuse des sciences et des techniques et, de l´autre coté, à l´impuissance persistante des idéaux modernes à transformer la réalité des rapports de force, le discours philosophique est tenté d´abandonner ses fonctions de légitimation et d´orientation pratique.
À l´intérieur de l´université, classé désormais comme sous-ensemble des « sciences humaines » et soumis à l´impératif académique, il tend à se limiter à la « profession de la philosophie » (à la carrière ou à la profession d´avoir à professer la philosophie) et plus particulièrement à l´enseignement des épistémologies ou de l´histoire des idées.
Au-delà de la chaire universitaire, il se disperse en miettes et erre, voire se perd, à travers les cafés, les plateaux télévisés, les nouveaux sites électroniques, le philosophical counseling, les entreprises, directement livré à la loi de l´échange économique et son exigence de vitesse, de « communication » , de « pensée-minute » .
3.
Qui plus est : engagé dans la « déterrestration » , dans le processus de dépassement des conditions de vie terrestres, le développement techno-scientifique ne s´accompagne pas « seulement » de menaces sans précédent (énergétiques, environnementales, sociales... ) : il bouleverse également nos repères « terriens » , nos critères de jugement, nos assurances humaines quant à ce qu´on estimait être le vrai, le juste, le bon, le beau.
Désaffection des philosophies humanistes, relève des Humanités par les sciences dites « humaines » , essor des biotechnologies et nouveaux enjeux biopolitiques, mixage des neurones et de micropuces électroniques, programme de « réforme génétique de l´espèce » ...
Ce dénuement se reflète jusque dans nos décisions et nos soucis les plus quotidiens, familiaux, professionnels, affectifs, sexuels, existentiels.
Le « défi de la complexité » ouvre bel et bien des questions sans précédent sur les fondements mêmes de ce qu´on croyait être ou devoir être l´« humain » , l´humanitas de l´homme, l´être de l´anthropos.
4.
D´où le malaise général, la crise qui donne son ton au présent tournant du siècle. Ce malaise est-il lui-même encore trop humain ?
Les humains abordent en tout cas le nouveau millénaire incrédules, conceptuellement démunis et spirituellement désemparés.
Mais de là aussi une certaine « demande de philosophie » , qui émane parfois de lieux inattendus, bien au-delà (et en dehors) du cursus des études.
5.
L´atelier de la philosophie — la philosophie comme atelier — est un lieu où forger des concepts pour élaborer et penser cette condition présente, la nôtre.
Ce qui implique la remise en chantier des ressources du discours philosophique, le questionnement de ses concepts les mieux fondés (à commencer par le concept de « concept » ), de ses axiomatiques, ses présupposés et ses impensés. En un mot, le travail critique de la pensée sur elle-même (ce qu´on appelle philosopher).
Lieu à repérer à la fois loin de tout cloisonnement et réduction universitaires et à l´écart des discussions de café et des « brasseries kantiennes » .
6.
L´Atelier est un chantier où l´on œuvre ensemble. Les matériaux auxquels nous avons affaire ici sont langagiers : textes de la philosophie antique et moderne, pratiques de soi des différentes écoles de l´art de vivre, écritures philosophiques, spéculatives, littéraires, savantes contemporaines.
Ces matériaux ont travaillé et été travaillés par des modes de vie dont ils portent la marque et que désignent des noms propres : d'Épicure à Kant et à Kierkegaard, de Nietzsche à Freud, à Wittgenstein et aux penseurs contemporains, à Benjamin, Proust, Pessoa, Beckett.
Ils sont tissés ou retissés ici suivant le fil conducteur de quelques sujets d´inquiétude majeurs : l´état du malaise contemporain, la souffrance psychique aujourd'hui, les nouvelles pathologies des sociétés libérales développées, le post-humain ; sans parler de l´immense majorité des humains, aux prises toujours avec l´effroyable défi de la survie.
Le retissage donne lieu à quelques concepts précieux : le corps-psyché, l´infantia et la « nuit d´enfance » , le « sexuel » , la résonance affective et l´aspect tonal (voir ou entendre une expression sous tel ou tel aspect), le visage, le « visagéifier » et le dépaysage, etc.
7.
Or penser, c´est déjà, par là même, résister. Et on ne saurait penser, et résister (y compris contre son propre esprit), sans s´exposer ipso facto à une épreuve transformatrice de soi-même.
C´est pourquoi il arrive que notre travail ait pour effet de faire de l´Atelier un iatreion, un « dispensaire de l´âme » .
8.
On s´approche ainsi d´un horizon : la réélaboration de la pensée comme therapeia aujourd´hui, se devant de proposer des instructions face à la question de savoir comment faut-il se conduire et vivre désormais, et pourquoi.
L´ouvrage à fabriquer est par définition un work in progress : des carnets de réflexion, des lignes de force, un journal de bord pour sa vie (les hupomnêmata des Grecs).
Des minima moralia qui nous aident à nous repérer à travers la ruine des idéaux modernes (y compris philosophiques), à résister à ce qu´il y a d´injuste et insensé dans le déchaînement du développement. À nous inventer un nouvel ethos à la hauteur de la « complexité » , une nouvelle forme à donner à notre conduite et à notre vie.
Plínio Prado
* L´Atelier de la philosophie fut créé au printemps 1997 sur la demande d´un public d´hommes et de femmes engagés dans ladite « vie active » .
À partir de 1998, en accord avec J.-Cl. Milner alors président du Collège international de philosophie, l´Atelier s´est déroulé en collaboration avec le Collège à Paris.
Depuis 2000 il fut hébergé par le Théâtre Granit (Belfort).
En 2007 il commence, ici, une toute nouvelle existence. Grâce à l´initiative d´Adrien Pequignot, Denis Viennet et Ermezinda Marques ; qu´ils en soient remerciés.
Comme tel, ce site est dédié à tous ceux qui de 1997 à 2006 ont participé à la naissance et à l´enfance de l´Atelier de la philosophie, avec lesquels ce travail a été pensé...»
«Sur la photo de la Bibliothèque « Holland House » en ruines
«... Cette photo, que vous voyez là, c´est une photo célèbre qui fixe en image les débris de la Holland House Library à Kensington, Londres, après le raid allemand d´automne 1940. Sous les décombres, au sein du délabrement, quelques lecteurs s´obstinent toujours à consulter ce qui reste des rayonnages qu´ont connu Byron, Dickens, Walter Scott.
Le photographe n´a pas été identifié ; la photo, elle, a fait le tour du monde. Et pour cause. Il est difficile de résister à l´identification qu´elle appelle si puissamment. Pour nous, elle met en image avec une force prodigieuse, hallucinante même, l´idée et le sentiment que nous avons souvent de ce que nous faisons ici, à l´Atelier de la philosophie. C´est-à-dire, la recherche de ressources, d´une lueur de sens au milieu des ruines de la civilisation (y compris philosophique). Au sein même des décombres, on se retrouve encore en train de prospecter, de chercher des repères, d´essayer toujours. Quelques survivants résisteraient encore à se résigner au désastre du sens.
C´est le cas toujours ce soir, toutes proportions gardées, comme on dit. Ce soir où, dans le contexte de notre étude sur les destins de l´humain, justement, nous nous apprêtons à relire l´essai de Freud sur le Unheimliche cette «inquiétante étrangeté» demeurant au coeur de l´intimité , sur fond d´une nouvelle guerre encore, qui va être déclenchée d´ici à quelques heures, dans les conditions que chacun sait : la guerre que l´Amérique du Nord aura imposé au monde contre l´Irak.
Cela nous invite à méditer sur le profond scepticisme de Freud à l´égard de la promesse d´une humanité sans guerre, qu´il opposait aux propos d´Einstein lors d´un échange de lettres fameux, publié sous le titre Pourquoi la guerre ? tandis que Hitler se préparait dans l´ombre à devenir chancelier dans les années qui allaient suivre. On connaît le sort que l´Extermination sur fond de Guerre mondiale fera au peuple de ces deux grands penseurs juifs de langue allemande ; le fondateur de la psychanalyse se réfugiera, malade, à Londres en 1938 ; le physicien de la relativité, attaché aux causes pacifistes, s´exilera en Amérique du Nord où il encouragera la mise au point de la première arme atomique de l´histoire.
C'était encore la guerre qu´invoquait Freud au début du livre que nous allons lire, pour justifier les limites de son essai. Souvenez-vous : si je n´ai pas pu explorer davantage la bibliographie sur ce sujet, écrit-il, c´est à cause de l´époque actuelle. L´époque en question est celle de la première guerre mondiale, qui venait de s´achever.
Entre Freud écrivant son livre sous la Première Guerre et nous le lisant aujourd´hui au bord de la nouvelle guerre en ce moment (elle-même indissociable de l´événement du «11 septembre» et de l´ère d´un nouveau type de conflit de forces, de lutte à mort qu´il inaugure et qui reste pour le moment innommé et structure largement notre présent, avec l´exploitation calculée du sentiment d´« insécurité »), entre l´écriture de Freud, donc, et notre lecture maintenant, toujours sur fond de guerre, il y a cette image de la Bibliothèque «Holland House» délabrée. En ruines « mais pas totalement » (comme l´eût dit Beckett).
Là il y a pour nous, ici, à l´Atelier de la philosophie, toute une constellation de rapports à analyser au milieu des ruines des idéaux modernes. Je veux dire : les rapports entre la guerre et la bibliothèque, la lutte à mort et le Livre (donc l´écriture et la lecture, la recherche), entre le conflit armé et la pensée. Mais aussi entre l´humain et ce qui, en lui-même, l´excède, son inhumanité ou Unheimlichkeit équivoque, intrinsèque. Et bien entendu, entre tout cela et la pensée psychanalytique, y compris dans ce qu´elle a à nous dire aujourd´hui sur ce que Freud appelle « le domaine du "Unheimliche" » lequel ressortit à « l´effrayant, à ce qui suscite l´angoisse et l´épouvante » . Voire sur sa détermination structurelle, sophocléenne, de l´humain comme constitutivement unheimlich, voué à franchir, à outrepasser le seuil de sa propre humanité... »
(Extrait de la séance du 19 mars 2003 de l'Atelier philosophie : « Destins de l'humain. La Unheimlichkeit et les déclinaisons contemporaines : inhumain, surhumain, posthumain... »)
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Extrait de : http://www.atelier-philosophie.org/presentation.htm
«De la philosophie comme atelier
1.
Il y a eu le platonisme, le christianisme, les Lumières, le libéralisme universaliste, le marxisme, les socialismes...
Les grandes philosophies de l´Occident avaient pour fonction de légitimer les discours et d´orienter l´action, de prescrire des manières de vivre. À l´âge moderne elles ont fondé l´idée de « progrès » et ses promesses d´émancipation (affranchissement de la pauvreté, de l´intolérance, de l´ignorance, de l´asservissement... ).
Au tournant du millénaire, deux cents ans après les Lumières, les humains n´y croient plus. Emportés dans l´essor sans pareil du développement techno-scientifique, sous l´hégémonie du capitalisme libéral, de ses démocraties médiatiques et sa compétition économique et militaire mondiale.
2.
Confronté à la performance prodigieuse des sciences et des techniques et, de l´autre coté, à l´impuissance persistante des idéaux modernes à transformer la réalité des rapports de force, le discours philosophique est tenté d´abandonner ses fonctions de légitimation et d´orientation pratique.
À l´intérieur de l´université, classé désormais comme sous-ensemble des « sciences humaines » et soumis à l´impératif académique, il tend à se limiter à la « profession de la philosophie » (à la carrière ou à la profession d´avoir à professer la philosophie) et plus particulièrement à l´enseignement des épistémologies ou de l´histoire des idées.
Au-delà de la chaire universitaire, il se disperse en miettes et erre, voire se perd, à travers les cafés, les plateaux télévisés, les nouveaux sites électroniques, le philosophical counseling, les entreprises, directement livré à la loi de l´échange économique et son exigence de vitesse, de « communication » , de « pensée-minute » .
3.
Qui plus est : engagé dans la « déterrestration » , dans le processus de dépassement des conditions de vie terrestres, le développement techno-scientifique ne s´accompagne pas « seulement » de menaces sans précédent (énergétiques, environnementales, sociales... ) : il bouleverse également nos repères « terriens » , nos critères de jugement, nos assurances humaines quant à ce qu´on estimait être le vrai, le juste, le bon, le beau.
Désaffection des philosophies humanistes, relève des Humanités par les sciences dites « humaines » , essor des biotechnologies et nouveaux enjeux biopolitiques, mixage des neurones et de micropuces électroniques, programme de « réforme génétique de l´espèce » ...
Ce dénuement se reflète jusque dans nos décisions et nos soucis les plus quotidiens, familiaux, professionnels, affectifs, sexuels, existentiels.
Le « défi de la complexité » ouvre bel et bien des questions sans précédent sur les fondements mêmes de ce qu´on croyait être ou devoir être l´« humain » , l´humanitas de l´homme, l´être de l´anthropos.
4.
D´où le malaise général, la crise qui donne son ton au présent tournant du siècle. Ce malaise est-il lui-même encore trop humain ?
Les humains abordent en tout cas le nouveau millénaire incrédules, conceptuellement démunis et spirituellement désemparés.
Mais de là aussi une certaine « demande de philosophie » , qui émane parfois de lieux inattendus, bien au-delà (et en dehors) du cursus des études.
5.
L´atelier de la philosophie — la philosophie comme atelier — est un lieu où forger des concepts pour élaborer et penser cette condition présente, la nôtre.
Ce qui implique la remise en chantier des ressources du discours philosophique, le questionnement de ses concepts les mieux fondés (à commencer par le concept de « concept » ), de ses axiomatiques, ses présupposés et ses impensés. En un mot, le travail critique de la pensée sur elle-même (ce qu´on appelle philosopher).
Lieu à repérer à la fois loin de tout cloisonnement et réduction universitaires et à l´écart des discussions de café et des « brasseries kantiennes » .
6.
L´Atelier est un chantier où l´on œuvre ensemble. Les matériaux auxquels nous avons affaire ici sont langagiers : textes de la philosophie antique et moderne, pratiques de soi des différentes écoles de l´art de vivre, écritures philosophiques, spéculatives, littéraires, savantes contemporaines.
Ces matériaux ont travaillé et été travaillés par des modes de vie dont ils portent la marque et que désignent des noms propres : d'Épicure à Kant et à Kierkegaard, de Nietzsche à Freud, à Wittgenstein et aux penseurs contemporains, à Benjamin, Proust, Pessoa, Beckett.
Ils sont tissés ou retissés ici suivant le fil conducteur de quelques sujets d´inquiétude majeurs : l´état du malaise contemporain, la souffrance psychique aujourd'hui, les nouvelles pathologies des sociétés libérales développées, le post-humain ; sans parler de l´immense majorité des humains, aux prises toujours avec l´effroyable défi de la survie.
Le retissage donne lieu à quelques concepts précieux : le corps-psyché, l´infantia et la « nuit d´enfance » , le « sexuel » , la résonance affective et l´aspect tonal (voir ou entendre une expression sous tel ou tel aspect), le visage, le « visagéifier » et le dépaysage, etc.
7.
Or penser, c´est déjà, par là même, résister. Et on ne saurait penser, et résister (y compris contre son propre esprit), sans s´exposer ipso facto à une épreuve transformatrice de soi-même.
C´est pourquoi il arrive que notre travail ait pour effet de faire de l´Atelier un iatreion, un « dispensaire de l´âme » .
8.
On s´approche ainsi d´un horizon : la réélaboration de la pensée comme therapeia aujourd´hui, se devant de proposer des instructions face à la question de savoir comment faut-il se conduire et vivre désormais, et pourquoi.
L´ouvrage à fabriquer est par définition un work in progress : des carnets de réflexion, des lignes de force, un journal de bord pour sa vie (les hupomnêmata des Grecs).
Des minima moralia qui nous aident à nous repérer à travers la ruine des idéaux modernes (y compris philosophiques), à résister à ce qu´il y a d´injuste et insensé dans le déchaînement du développement. À nous inventer un nouvel ethos à la hauteur de la « complexité » , une nouvelle forme à donner à notre conduite et à notre vie.
Plínio Prado
* L´Atelier de la philosophie fut créé au printemps 1997 sur la demande d´un public d´hommes et de femmes engagés dans ladite « vie active » .
À partir de 1998, en accord avec J.-Cl. Milner alors président du Collège international de philosophie, l´Atelier s´est déroulé en collaboration avec le Collège à Paris.
Depuis 2000 il fut hébergé par le Théâtre Granit (Belfort).
En 2007 il commence, ici, une toute nouvelle existence. Grâce à l´initiative d´Adrien Pequignot, Denis Viennet et Ermezinda Marques ; qu´ils en soient remerciés.
Comme tel, ce site est dédié à tous ceux qui de 1997 à 2006 ont participé à la naissance et à l´enfance de l´Atelier de la philosophie, avec lesquels ce travail a été pensé...»
L'Ortie fibre naturelle
Extrait de: https://sites.google.com/site/naturellementnotre/s-habiller-bien-et-bio
...«L'ortie
La tige de l'ortie est une fibre textile d’excellente qualité dont on fabriquait autrefois cordes et toiles. Elle est à la fois naturelle et biodégradable mais aussi légère et solide.
La fibre creuse de l'ortie présente des qualités très intéressantes en matière d'isolation thermique, grâce à sa capacité à emprisonner de l'air dans le tissu. Ces propriétés d’isolation thermique sont connues depuis des lustres. Les néerlandais glissait à l'époque des orties séchées dans leurs chaussures pour marcher l’hiver sans craindre le froid. Cette propriété naturelle peut être exploitée par les fabricants pour obtenir une étoffe isolante ou au contraire une étoffe estivale plus fraîche.
Par ailleurs, l'ortie est une alternative intéressante à la culture du coton : c’est une plante vivace dont la culture ne nécessite aucun produit polluant et qui est très peu gourmande en eau. Les différentes espèces poussent sous tous les climats tempérés, qu’il pleuve, vente ou neige, et sans traitement.
Alors, les orties, "mauvaises herbes" ou "herbes bienfaisantes"?..»
...«L'ortie
La tige de l'ortie est une fibre textile d’excellente qualité dont on fabriquait autrefois cordes et toiles. Elle est à la fois naturelle et biodégradable mais aussi légère et solide.
La fibre creuse de l'ortie présente des qualités très intéressantes en matière d'isolation thermique, grâce à sa capacité à emprisonner de l'air dans le tissu. Ces propriétés d’isolation thermique sont connues depuis des lustres. Les néerlandais glissait à l'époque des orties séchées dans leurs chaussures pour marcher l’hiver sans craindre le froid. Cette propriété naturelle peut être exploitée par les fabricants pour obtenir une étoffe isolante ou au contraire une étoffe estivale plus fraîche.
Par ailleurs, l'ortie est une alternative intéressante à la culture du coton : c’est une plante vivace dont la culture ne nécessite aucun produit polluant et qui est très peu gourmande en eau. Les différentes espèces poussent sous tous les climats tempérés, qu’il pleuve, vente ou neige, et sans traitement.
Alors, les orties, "mauvaises herbes" ou "herbes bienfaisantes"?..»
mercredi 19 mars 2014
École Secondaire Bernard-Gariépy ~ tuto maths vidéo algèbre ~ Noter ton Prof ~ Prévention policière ~ Historique ESBG
Évalue ton professeur
Tuto ~ Vidéo ~ Maths Algèbre École secondaire Bernard-Gariépy par Mme C. Tétreault
Liens Web Supplémentaires ~ Sorel-Tracy Écoles
Très belle photo !
Extrait:
«Historique
L'école secondaire Bernard-Gariépy fut construite durant l'année 1971-1972. L'inauguration officielle a eu lieu le 3 juin 1973.
Dès septembre 1972, 2100 élèves étaient accueillis dans nos murs.
Son nom lui a été donné en l'honneur de monsieur Bernard Gariépy qui, à l'époque, était président de la Commission scolaire régionale Carignan.
En 1986, cette Commission scolaire fut dissoute et l'école devint la propriété de la Commission scolaire Tracy. En 1998, il y a eu fusion des deux commissions scolaires de la région et elle porte maintenant le nom de Commission scolaire de Sorel-Tracy.»
La fameuse structure...
L'entrée des Profs...
mardi 18 mars 2014
Étude code html pour tableau couleur et+
Mauve ~ Malva Sylvestris ~ Mallow ~ ~ Anciennement racines de Mauve dans les GuiMauves ~ Y'avait peut-être du Gui dedant aussi... |
Bon le sujet de l'article...
Je travaille sur mon journal de bord patou sur fg.gd et je contruis un Programme de la Semaine. Un tableau est déjà fourni par l'hébergeur gratuit www.fr.gd
L'histoire c'est que je veux un cadre bleu au départ et eux fournissent un cadre gris = sans vraiment de couleur en fait.
Fait que avec ma tête de cochon j'ai cherché toute l'après midi pour trouver des éditeurs de javascript html etc... J'en ai téléchargé quelques'uns. Et détéléchargé plusieurs...
Puis il y a une heure environ, je refais une recherche et je trouve LA PERLE qui me dit exactment quoi écrire pour avoir ce contour bleu ou autre plutôt que d'un gris démoralisant.
Et le voici...
http://www.ac-creteil.fr/util/programmation/html/html/c-html/c-table.htm
Extrait:
Les param�tres inclus dans <TABLE>
- <TABLE BORDER=n>
- donne au tableau un contour d'�paisseur n; une valeur assez grande de n donne l'illusion du relief.
- <TABLE BORDER=2 BORDERCOLOR= blue >
- donne au tableau un contour d'�paisseur 2 et de couleur bleue.
- <TABLE WIDTH=80%>
- fixe la largeur du tableau � 80% de la largeur de la fen�tre du navigateur.
- <TABLE WIDTH=200>
- fixe la largeur du tableau exactement � 200 pixels quelle que soit la largeur de la fen�tre du navigateur.
- <TABLE CELLPADDING=n>
- Défini l'espace en pixels entre l'objet et le contour d'une cellule
- <TABLE CELLSPACING=n>
- Défini l'épaisseur du trait en pixels entre les cellules
- <TABLE BGCOLOR="#RRGGBB">
- Défini la couleur de fond de tout le tableau.
RR, GG et BB sont les valeurs hexadécimales du Rouge(RR), Vert(GG) et Bleu(BB).
Les param�tres inclus dans <TR>
-----------
-----
fin de l'extrait, il suffit de rajouter des "" autour de blue pour faire comme le reste des écritures dans code source de leur éditeur.
J'ai beaucoup appris avec eux! Je les recommande fortement http://www.ma-page.fr/login.php
Les codes couleurs maintenant
J'ai trouvé plusieurs sites qui permettent de trouver rapidement le code de la couleur désirée et il y en a des trippants!
Voici quelques liens sur la question:
ET UN PETIT DERNIER pas directement rapport, avec de l'explication de langage html:
A+
Quelques exercices pour se remettre à jour
... Pour ceux que les maths épuisent allez vous-en chercher une p'tite !!
Joke ...
Bon Sur ce site pour commencer:
http://matoumatheux.ac-rennes.fr/accueil.htm
Qui vient de celui-ci:
http://abcmaths.free.fr/
Qui vient de mon site:
http://journaldebordpatou.fr.gd/Favoris-Yahoo.htm
A bon entendeur Salut!
Étymologie ici
Genre respecte mon espace que je partage et y'en a (des liens web) qui ne valent plus rien...
Joke ...
Bon Sur ce site pour commencer:
http://matoumatheux.ac-rennes.fr/accueil.htm
Qui vient de celui-ci:
http://abcmaths.free.fr/
Qui vient de mon site:
http://journaldebordpatou.fr.gd/Favoris-Yahoo.htm
A bon entendeur Salut!
Étymologie ici
Genre respecte mon espace que je partage et y'en a (des liens web) qui ne valent plus rien...
dimanche 16 mars 2014
Fête des Sens 2009 - Cueillette de plantes comestibles et médicinales ~ vidéo
Attention Avertissement Poison ~ Cigüe maculée ~ Carotte à moreau ~ Cicutaire maculée ~ Cicuta maculata
Poison Hemlock
Attention à ne pas confondre la Berce comestible dans ce vidéo avec la Cicutaire Maculée hautement toxique ci-dessous.Voir ces liens:
http://www.pbase.com/jean_neron/image/101752952
http://www.fs.fed.us/wildflowers/plant-of-the-week/cicuta_maculata.shtml
...«Water Hemlock (Cicuta maculata or Cicuta maculata (DC.) J.M. Coult. & Rose)
By Walter Fertig
Spotted or poison hemlock (Conium maculatum) is the “hemlock” that knocked off the ancient Greek philosopher Socrates. Its relative, water hemlock (Cicuta maculata or Cicuta douglasii) does not occur in southern Europe but could have been pressed into duty. Ethnobotanist H.D. Harrington once wrote that Water hemlock “has gained the reputation as being the most poisonous plant in the North Temperate Zone.” Its toxin, called cicutoxin, can cause delirium, nausea, convulsions, abdominal pain, seizures, and vomiting within 60 minutes of ingestion – frequently leading to death...»
Extrait de: http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/ontweeds/poison_hemlock.htm
Mauve Sauvage plante comestible ~ Malva Sylvestris
Voir les liens ci-dessous pour plus d'info sur la mauve:
http://www.jardinier-amateur.fr/jardin/mauve_sauvage_malva_sylvestris,579.html
http://les-herboristes.forumactif.com/t606-mauve-malva-sylvestris
Berce plante sauvage comestible ~ Angélique sauvage
Voir les liens suivants:
http://www.pbase.com/jean_neron/image/101794442
http://www.le-projet-olduvai.com/t3175-plantes-sauvages-la-grande-berce#51244
Voir le lien suivant: http://tousaupotager.fr/ltdv-la-berce-spondyle-delicieuse-plante-sauvage/
Je poursuivrai pour les autres plantes un autre tantôt!
Je poursuivrai pour les autres plantes un autre tantôt!
Le tsunami PKP - Infoman! ~ bande radio
Mme Marie France Bazzo
Jean-René Dufort --->
Extrait de:
http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2013-2014/chronique.asp?idChronique=331542
«Infoman Photo : Radio-Canada
Jean-René Dufort se penche sur l'événement de la semaine, la candidature de Pierre Karl Péladeau, et constate la confusion ainsi engendrée : Sun News se réveille avec un patron qui n'est pas de son côté! Que diront les radios X de Québec, qui aiment conspuer les séparatistes, normalement de gauche? Jean-René Dufort ne se prive pas de se moquer du cas de Steven Fleurent, candidat caquiste de Rimouski, qui doit assumer une « erreur de jeunesse » sur Facebook! ..»
Un extrait sonore:
Cours Géographie pour tous ~ Herboristerie
lien web:
«Bienvenue !
Vous aimez la géographie, vous aimeriez mieux la connaître, vous voulez
peut-être vous tenir informé des nombreux changements qui interviennent
régulièrement dans le monde qui nous entoure.
Vous trouverez sur ce site chaque pays classé d'abord par continent,
puis par ordre alphabétique. En suivant les différents liens,
situez-les à l'aide des cartes et découvrez leurs drapeaux,
leurs hymnes, leurs armoiries et leurs fiches descriptives.
Vous ferez alors mieux connaissance avec des pays parfois méconnus.
Si vous constatez une erreur ou si vous possédez un renseignement
qui fait défaut sur la fiche d'un pays n'hésitez pas à m'envoyer un message.
Toute remarque sera la bienvenue. Merci de votre aide.
Une photo de chaque pays ou territoire est également disponible
par simple clic sur le nom du pays (entre les deux drapeaux)...»
lien web:
http://www.atlasgeo.net/
«Bienvenue !
Vous aimez la géographie, vous aimeriez mieux la connaître, vous voulez
peut-être vous tenir informé des nombreux changements qui interviennent
régulièrement dans le monde qui nous entoure.
Vous trouverez sur ce site chaque pays classé d'abord par continent,
puis par ordre alphabétique. En suivant les différents liens,
situez-les à l'aide des cartes et découvrez leurs drapeaux,
leurs hymnes, leurs armoiries et leurs fiches descriptives.
Vous ferez alors mieux connaissance avec des pays parfois méconnus.
Si vous constatez une erreur ou si vous possédez un renseignement
qui fait défaut sur la fiche d'un pays n'hésitez pas à m'envoyer un message.
Toute remarque sera la bienvenue. Merci de votre aide.
Une photo de chaque pays ou territoire est également disponible
par simple clic sur le nom du pays (entre les deux drapeaux)...»
lien web:
http://education.nationalgeographic.com/education/mapping/outline-map/?map=Canada&ar_a=1
Extrait de:
http://sites.csaffluents.qc.ca/rmi/projets/Grimoire/pages/ressources.html
lien web:
lien web:
Cours Le Grimoire des Plantes Médicinales
....«Voici les étapes pour réaliser ta mission :
Pour te préparer, va cueillir des informations sur ta plante :
Clique sur le bouton Ressources pour découvrir les documents mis à ta disposition et pour compléter la Fiche 1 - Collecte des données (document PDF) de la plante dont tu es responsable.
Tu recherches tes informations en consultant au moins deux textes et en naviguant sur au moins deux sites.
Lis les textes et consigne les informations suivantes sur la Fiche 1 - Collecte des données (document PDF) :
son nom français;
son nom latin, même si c'est compliqué cela te sera fort utile pour faire des recherches d'images;
sa famille;
son origine illustré par une carte géographique : en cliquant sur le bouton Ressources, tu accéderas à un Atlas;
les parties utilisées de ta plante;
ses principaux constituants (composants chimiques);
les propriétés des composants;
les maladies que ta plante permet de traiter;
trois préparations que tu peux concocter à partir de ta plante; va te familiariser avec les différentes préparations en lisant le Glossaire des préparations (document PDF);
chacune des préparations doit être associées à un son usage précis;
un dessin de ta plante : en cliquant sur le bouton Ressources, l'adresse du moteur de recherche Google te proposera des sites où tu les trouveras.
un «Saviez-vous que ?» spécifique à ta plante. Par exemple, une recette, un fait historique, une technique de préparation, un soin de beauté, un mythe ou une anecdote...»
Pour te préparer, va cueillir des informations sur ta plante :
Clique sur le bouton Ressources pour découvrir les documents mis à ta disposition et pour compléter la Fiche 1 - Collecte des données (document PDF) de la plante dont tu es responsable.
Tu recherches tes informations en consultant au moins deux textes et en naviguant sur au moins deux sites.
Lis les textes et consigne les informations suivantes sur la Fiche 1 - Collecte des données (document PDF) :
son nom français;
son nom latin, même si c'est compliqué cela te sera fort utile pour faire des recherches d'images;
sa famille;
son origine illustré par une carte géographique : en cliquant sur le bouton Ressources, tu accéderas à un Atlas;
les parties utilisées de ta plante;
ses principaux constituants (composants chimiques);
les propriétés des composants;
les maladies que ta plante permet de traiter;
trois préparations que tu peux concocter à partir de ta plante; va te familiariser avec les différentes préparations en lisant le Glossaire des préparations (document PDF);
chacune des préparations doit être associées à un son usage précis;
un dessin de ta plante : en cliquant sur le bouton Ressources, l'adresse du moteur de recherche Google te proposera des sites où tu les trouveras.
un «Saviez-vous que ?» spécifique à ta plante. Par exemple, une recette, un fait historique, une technique de préparation, un soin de beauté, un mythe ou une anecdote...»
Le Ginkgo Biloba, l’ami du cerveau ~ Par Docteur Vert
Lien ici:
Le Ginkgo Biloba, l’ami du cerveau
Extrait:
Arbre sacré en Asie, le Ginkgo Biloba est une espèce d’arbre apparue il y a 200 millions d’années. Extrêmement résistant aux maladies, aux aléas climatiques et à la pollution, ses feuilles sont utilisées en médecine chinoise depuis plus de 5000 ans. L’extrait de Ginkgo Biloba est riche en principes actifs, cependant ce sont surtout les flavonoïdes qui retiennent l’attention. Ces piégeurs de radicaux libres protègent l’intégrité des membranes cellulaires. Le Ginkgo Biloba s’avère un excellent neuroprotecteur par une action triple aux niveaux cellulaire, vasculaire et métabolique.
Optimisation des fonctions cérébrales
Des études menées sur des rats montrent une suppression des déficits cognitifs induits par le stress en cas d’administration préalable. Ces effets bénéfiques sur la mémoire et l’apprentissage semblent liés à l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans le système nerveux central où il impliqué dans la mémoire et l’apprentissage.
Le Ginkgo Biloba affiche un large spectre d’action sur l’amélioration de la mémoire, de la capacité, de l’intensité et de la rapidité d’apprentissage. Consommation d’énergie, échanges nerveux et hormonaux, protection de l’intégrité cellulaire, c’est l’ensemble de la physiologie cérébrale qui est modifiée.
Au niveau énergétique, on constate une réduction de la consommation cérébrale de glucose avec une meilleure pénétration cellulaire du glucose, une augmentation de la synthèse de glycogène (réserve de sucres) et de l’ATP (carburant de nos cellules). Une augmentation également des glucocorticoïdes, qui accélèrent le métabolisme glucidique, lors de la réponse au stress.
Au niveau neuroendocrinien, on note :
- La modulation du taux de noradrénaline, un neurotransmetteur majeur qui intervient entre autres dans le processus d’apprentissage.
- Un meilleur passage entre les neurones de la 5-HTP, précurseur de la sérotonine, avec pour conséquence une légère action anxiolytique.
- La recapture de la noradrénaline, de la dopamine et de la sérotonine par les flavonoïdes, avec un effet potentialisateur des antidépresseurs.
- La modulation du taux de noradrénaline, un neurotransmetteur majeur qui intervient entre autres dans le processus d’apprentissage.
- Un meilleur passage entre les neurones de la 5-HTP, précurseur de la sérotonine, avec pour conséquence une légère action anxiolytique.
- La recapture de la noradrénaline, de la dopamine et de la sérotonine par les flavonoïdes, avec un effet potentialisateur des antidépresseurs.
Activités de protection cérébrale
Le Ginkgo Biloba protège l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique, qui sépare le milieu cérébral du reste de l’organisme et assure la pureté du liquide céphalorachidien dans lequel baigne le cerveau.
Le Ginkgo Biloba limite les dommages cellulaires liés à l’oxygénation insuffisante ou induite par les radicaux libres, ainsi que la mortalité cellulaire conséquente. On observe une diminution de la dégradation des lipides constituant la membrane des neurones, de la synthèse des prostaglandines pro-inflammatoires, et de la libération excessive de glutamate (un neuromédiateur qui transfère les informations entre neurones).
Autre observation importante, l’augmentation de la glutathion s-transférase (GSH). Les chercheurs en génétique ont constaté que le gène qui code la GSH est lié au début des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. La GSH peut empêcher la mort des neurones induite par les plaques amyloïdes dans ces maladies.
Au début des années 2000, les méta-analyses faisaient état de l’efficacité du Ginkgo Biloba pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer au stade précoce et en atténuer les symptômes. En 2010, des chercheurs ont refait une analyse de l’ensemble des études publiées en tenant compte de chaque forme de démence. Ils concluent que le Ginkgo Biloba montre un effet significatif sur les fonctions cognitives, toutes démences confondues. L’amélioration dans l’accomplissement des tâches quotidiennes concerne uniquement les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, pas celles souffrant d’autres démences.
Microcirculation cérébrale
Le Ginkgo Biloba est connu pour son faciliter la circulation sanguine dans l’ensemble du corps. Il est logique que le cerveau, dont l’intégrité, la longévité et le bon fonctionnement dépendent étroitement d’une oxygénation optimale, bénéficie pleinement de cette propriété. La recherche confirme que leGinkgo Biloba soutient l’activité cérébrale, la concentration et la mémoire en optimisant l’irrigation cérébrale.
On a pu constater, en cas d’insuffisance vasculaire cérébrale chez le sujet âgé, une augmentation de la vigilance ainsi qu’une amélioration de la mémoire et des troubles fonctionnels (céphalées, vertiges). La quercétine, les bilobalides et les ginkgolides améliorent l’irrigation du cerveau en réduisant la viscosité du sang. Ces substances protègent aussi les cellules nerveuses grâce à leurs propriétés antioxydantes...»
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